Cette fois je peux faire court, suffit que j'arrête de me triturer l'esprit, de ruminer mes pensées, de remuer le couteau dans la plaie. haha que de beaux mots :)
Donc voilà, j'arrête l'embryon de dépressitude, bon ok, n'exagérons rien je n'étais pas à l'article de la mort mais que diable j'en menais pas large il y a quelques jours, je peux pas dire que c'est la méga joie right now mais déjà, je suis plus au fond du gouffre. Enorme !
Là j'en suis arrivée à l'état pseudo stable, c'est à dire que quand je pense à quelquechose et pas à ce qui me pseudo fait du mal, je vais superbien (enfin, n'exagérons rien.) Ouais, je mets des "pseudo" partout, et alors. et puis d'abord, pseudo stable parce que ben, en fait il se trouve QUE, et ouais, je replonge trop trop facilement. PAUVRE FILLE ACCABLEE PAR SES PROPRES PSEUDO PROBLEMES. AGAIN.
J'écoute Chick Habit à fond, ca met de bonne humeur c'est dingue. Après je mettrai Sleep the Clock Around, pour continuer en beauté. Lo-ve-ly.
Faut que je m'occupe, parce que là, écrire pour soi même sur un blog (inconnu, on l'aura compris), c'est vraiment pathétique, non sans rire c'est que je fais rien, pfff.
Ya personne ici, c'est pour ça qu'il faut que je fasse cette carte de bus rapidement autrement je vais décrépir ici même et on va me retrouver dans 3 semaines, morte, à moitié dévorée par mes bergers allemands (certes, je n'en ai pas, mais qui sait.)
Il me tarde de partir en grèce, un truc de dingue. Peut etre parce qu'ici il fait un temps absolument à gerber, et froid aussi. Incroyable...mais vrai, fuck.
Ah et aussi il me tarde, et à la fois ça me fait fliiiiiipper, septembre, Paris, la coloc ac M. et A.

Ah j'ai pas mis Sleep the Clock blabla finalement, mais un mix de Grand National, je sais pas d'oùje sors ça mais euh c'est pas mal. Enfin bon, je vais changer. Ma vie est plus que nase,
alors ciao.

Enfin, ciao à moi même. Je suis GRAVE. Help me.

La plupart des gens aiment bien faire savoir qu'ils vont mal.
J'en fais partie, bien sur...
Personne que je connais ne sait que j'écris ici. Du moins, pour le moment. Je crois qu'au fond il y a une part de honte à dire tout, je parle encore une fois de la plupart des gens, mais c'est comme si on assumait pas tout, faut être drôle, intéressant, etc, enfin je crois qu'on se concentre beaucoup sur ce que les gens vont penser de ce qu'on écrit, quand on tient un blog. J'écris sans but, il n'y a aucun sens mais je devrais m'en foutre parce que j'écris pour moi : j'essaie d'écrire spontanément mais le besoin que tout ça ait un peu de sens, une suite et tout, me rattrape toujours. C'est fou, c'est comme si je me sentais de toute façon observée, et donc qu'il faudrait "plaire". J'arrête pas de me dire que j'aurais honte si qqn lisait ça. De toute façon, je vois pas à qui j'oserais montrer tout ça, c'est nase.

La plupart des gens aiment bien faire savoir qu'ils vont mal.
J'en fais partie, bien sur...
Et donc me voilà, à écrire sur rien et à tourner en rond sur moi-même, je n'ai rien à faire et j'attends quelquechose qui ne viendra pas, je suis mal, je suis triste et je "souffre" d'un truc dont je devrais me foutre royalement, mais voilà, la vie est mal faite et c'est bien pour ça que j'arrive pas à m'en foutre, et donc que j'attends, j'attends, j'attends, bla bla bla
C'est vrai que personne que je connais ne lira ça, c'est vrai, mais j'ai besoin de le raconter quelquepart, et de savoir que peut etre quelqu'un le lira un jour, ça me permet de le raconter (la plupart des gens aiment bien faire savoir, bla, bla, bla) tout en évitant d'étaler mon pseudo mal-être ailleurs...
C'est peut être tres psychologique, mais je me demande si je vais pas déjà 'mieux'.
J'ai l'impression de me la péter grave en écrivant tout ça, genre l'ado pseudo-déprimée qui patauge dans ses mini-problèmes et qui se prend super au sérieux. La seule différence, c'est que j'essaie de l'étaler ailleurs que là où on me connait, c'est pas grand chose mais c'est déjà un peu de pudeur. Du moins, je l'espère.

Ce blog est donc et sera un blog inconnu.

Après réflexion, non je ne vais pas mieux.
Mais l'étape écriture, je l'ai passée.
Maintenant je sais plus quoi faire ni quoi penser là.
Je suis sur le point de fondre en larmes. C'est pas pour étaler ma vie, de toute façon j'écris pour personne.

Ah, et si quelqu'un a réussi à tout lire, qui sait, un jour dans un mois, deux mois, 3 ans, 10 ans, voilà de quoi changer un peu de mes réflexions pathétiques :
http://marigolade.canalblog.com

j'en ai plus que marre.

Poetry is no place for a heart that's a whore
And I'm young and I'm strong
But I feel old and tired
Overfired

And I've been poked and stoked
It's all smoke, there's no more fire
Only desire
For you, whoever you are
For you, whoever you are

You say my time here has been some sort of joke
That I've been messing around
Some sort of incubating period
For when I really come around
I'm cracking up
And you have no idea

No idea how it feels to be on your own
In your own home
with the fucking phone
And the mother of gloom
In your bedroom
Standing over your head
With her hand in your head
With her hand in your head

I will not pretend
I will not put on a smile
I will not say I'm all right for you
When all I wanted was to be good
To do everything in truth
To do everything in truth

Oh I wish I wish I wish I was born a man
So I could learn how to stand up for myself
Like those guys with guitars
I've been watching in bars
Who've been stamping their feet to a different beat
To a different beat
To a different beat

I will not pretend
I will not put on a smile
I will not say I'm all right for you
When all I wanted was to be good
To do everything in truth
To do everything in truth

You bloody mother fucking asshole
Oh you bloody mother fucking asshole
Oh you bloody mother fucking asshole
Oh you bloody mother fucking asshole
Oh you bloody mother fucking asshole
Oh you bloody...

I will not pretend
I will not put on a smile
I will not say I'm all right for you
For you, whoever you are
For you, whoever you are
For you, whoever you are

Give me something,
Give me silence,
Give me jokes, live it out with my peanut dreams.

Give me daylight,
Give me sundays,
Give me strokes with the folks and their peanut dreams